Cher Bernard,
Elizabeth, ta compagne de route si différente et si complémentaire, m’avait accueilli à Pressy un jour où j’étais venu te demander conseil avant d’écrire Vers une civilisation-monde alliant culture spiritualité et politique.
Vous m’aviez prêté le livre La philosophie du vin (Éditions M, 1999) de l’auteur hongrois Béla Hamvas ; celui-ci décrit des moments festifs de la vie où ne reste à la fin que Dieu et le vin, essence sacrée invitant à une recherche spirituelle du mystère de l’être et de la vérité.
Vous vous retrouviez dans votre capacité à savourer les bons moments de la vie en dégustant un blanc de la région de Cluny comme un vin hongrois quand vous séjourniez dans la première patrie d’Elizabeth. Elle m’avait aussi donné l’idée d’installer des carrés potagers, ces derniers lui permettant de ne pas trop se baisser pour cultiver son jardin quand ses rhumatismes la faisaient souffrir.
Que la force attentive d’Elizabeth continue à t’accompagner, elle qui t’avait sauvé la vie quand tu avais eu ton AVC.
Amitiés.
Jean-Claude