Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité (article 1 de la DUDH). « Aucune vie ne mérite plus ou moins de protection qu’une autre ». Toute vie compte en égalité de droit de vivre : une vie palestinienne vaut une vie israélienne, comme une vie musulmane vaut une vie juive ou une vie chrétienne ou une vie athée.
Je crois que Toute personne, même cabossée, est une vie sacrée bénie de Dieu.
Le contexte est celui de 75 années d’un processus de déshumanisation, de déplacements, de destructions, de vols, de nettoyage ethnique, de meurtre commis par Israël, accentué par les gouvernements israéliens d’extrême droite favorisant le Hamas au détriment du Fatah.
Je dénonce la non application des résolutions de l’ONU par Israël, qui reconnaissent les frontières de 1967 et le droit des peuples palestiniens et israéliens à vivre en sécurité.
Je dénonce en particulier les « 56 ans de violences coloniales étouffantes de la part d’Israël ».
Je condamne sans réserve l’attaque terroriste du 7 octobre, les assassinats et les atrocités commis par le Hamas, avec 1400 morts et 3400 blessés.
Je condamne les représailles disproportionnées du gouvernement israélien tuant, selon le Hamas, 9 500 personnes, dont 3 450 enfants et 2 400 femmes, et plus de 32 000 blessés.
Je demande « un cessez-le-feu humanitaire et immédiat », la protection des civils doit être une priorité absolue. « Celui qui est consumé par la haine perd son humanité ».
J’appelle à la libération de tous les otages détenus par le Hamas.
Israël a le droit, garanti par le droit international, de se défendre contre toutes les attaques et de faire en sorte que les responsables répondent de leurs actes devant la justice.
Je dénonce les « claires violations du droit international humanitaire » en cours à Gaza.
Je n’ai jamais considéré qu’Israël ait le droit de couper l’eau, la nourriture, l’électricité, l’essence ou les médicaments. Le droit international doit être scrupuleusement respecté.
J’exige « la fin du massacre » des Palestiniens et Palestiniennes et de leurs enfants. La guerre ne sert pas le peuple, ni les travailleurs, elle ne sert que les vendeurs d’armes.
Je souhaite que la communauté internationale avec toutes les parties concernées de Palestine et du Proche Orient, trouve le chemin de la Paix juste et durable.
Je pense que seuls la justice, l’égalité, la non-violence et le pardon peuvent servir la réconciliation des peuples meurtris, depuis très longtemps, de cette région.
Je prie, comme le dit le Pape François, pour « la paix, pour que les gens cessent de s’entretuer dans les guerres ». « Les guerres sont toujours une défaite, il n’y a pas de victoire totale. L’un peut gagner mais derrière il y a la défaite du prix qui a été payé ».
Régis Moreira – citoyen du monde, mobilisé et solidaire, méditant le Dieu Amour et Miséricordieux de tous les peuples de la Terre