Démocratie & Spiritualité …une instance commune de réflexion invitant à l’action.
Ce qui est mis en exergue dans l’article du 15 juin est très attristant et préoccupant, mais déjà bien connu par tous ceux qui s’intéressent aux migrants et aux réfugiés. On aurait pu y ajouter le problème croissant des mineurs qui sont de plus en plus nombreux et de moins en moins prêts à aller dans des centres fermés. Oui, nos valeurs sont bafouées, mais, nos valeurs étant en déshérence, ce n’est pas étonnant !
Redonner du sens à nos valeurs en les incarnant méritant une réflexion collective dans la durée, on peut dans un premier temps se demander ce qui fait défaut pour répondre au défi de l’accueil des migrants. A mon avis, il est temps de se poser ensemble des questions qui fâchent comme celles-ci :
- pourquoi l’État, les collectivités locales et les associations ne travaillent pas mieux ensemble ? Pourquoi les collectivités et les associations privilégient-elles d’accuser en permanence l’État sans arriver à mieux travailler avec lui ?
- pourquoi l’Allemagne s’en tire mieux ? N’est-elle pas plus rigoureuse (obligation de rester trois ans au point de chute initial qui a été affecté autoritairement, obligation rigoureuse d’apprentissage de l’allemand…) et mieux organisée ?
- comment dépasser l’impossibilité d’avoir une politique européenne d’accueil des migrants et réfugiés ? Ne faudrait-il pas déjà avoir une politique commune déjà entre les États européens les plus concernés par le problème ?
- comment avoir une vision du problème dans la durée en étant lucide sur les causes et conséquences démographiques, géopolitiques, climatiques, sociales, culturelles…?
