Simone Weil, « La vierge Rouge »?
Conversation à partir du livre de Jacques Julliard
« le choc Simone weil » par PPh CORD
Réunion Conviviale du 9 mai 2016,
ODAS 250 bis Boulevard Saint-Germain (75007)(digicode extérieur : 12A16 ; intérieur dans le hall : 62401)
On ne sort pas indemne d’une rencontre avec Simone Weil nous dit Jacques Jacques Julliard.
Les notes de Jean Baptiste de Foucault et Bernard Ginisty nous en donnent une première approche.
Philosophe, militante, mystique, Simone Weil vient bousculer nos propres perspectives et repères.
Suivant Platon, nos idées nous obligent dit elle.
Elle ne parle pas de droits mais de devoirs, de Justice, de Vérité, d’Egalité. La liberté de jugement
ne peut être contrainte par des normes extérieures.
Aimer dit elle, c’est renoncer à son pouvoir sur autrui, le mal c’est s’identifier au pouvoir.
La Force, l’Argent, la Fonction qui imposent une pensée ou un agir lui est insupportable.
De son expérience en guerre d’Espagne, elle déclare: Un abîme sépare l’homme armé de la population désarmée. Il en est de même entre pauvres et riches, celui qui ordonne et celui qui exécute.
La condition ouvrière, qu’elle a pratiqué, est un « esclavage » qu’une révolution ne changera que si elle s’accompagne d’une modification des conditions de production amenant une participation de l’ouvrier à la responsabilité de son travail.
Pour elle, le lieu de la civilisation est celui du travail qui est expression la plus achevée de l’esprit humain.
Si pour elle, l’Amour est Bonheur et émerveillement, le malheur n’est pas qu’une simple souffrance, il plonge l’âme en esclavage.
L’énigme de la vie humaine, ce n’est pas la souffrance mais le malheur.
Il nous faudra aussi aborder Création et Décréation, et aussi les principes contraires qui se conjuguent sans se confondre, ils se balancent.
Nous ferons aussi à faire un lien avec Etty Hillesum